Raphael n’est pas un astronaute. Non, Raphael c’est un jeune homme curieux, plein de potentiel et d’idées. D’abord titulaire d’une licence de biologie à l’université de Bretagne occidentale, il poursuit avec des études en Sciences biologiques et écologiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières puis un Master en neurosciences à l’Université de Bordeaux. Plein de qualités, il jongle maintenant entre ses différentes activités que sont sa vie de coach, sa start-up et ses études en neurosciences. S’il connaît aujourd’hui le succès, sa destinée aurait pu être entièrement différente, dans une vie qu’il ne fait que commencer, du haut de ses 20 printemps.
Pour en arriver aux neurosciences, il a parcouru du chemin ; d’abord il a cherché à comprendre le comportement des animaux marins, puis celui des humains, et c’est ce qui l’a mené aux neurosciences, au Québec ou en France. Raphael nous a ainsi fait comprendre ce qui est un élément clé de son parcours : la différence entre inné et acquis du point de vue de la personnalité. Environ 30 % de la personnalité d’une personne est un héritage de ses parents et de ses ancêtres. Le reste, 70 %, correspond à tout ce que l’individu va acquérir, du fait de son environnement, de ses choix. 70 %, c’est énorme, cela veut dire qu’une personne peut changer quasiment du tout au tout sa personnalité pour évoluer.
Lui, l’a bien compris. Raphael, qui était introverti jusqu’à la fin de son lycée, s’est servi d’expériences malheureuses pour changer. Sa thérapie ? Le coaching. Grâce à sa chaîne YouTube mais aussi aux conseils qu’il prodigue à de grandes ou moins grandes assemblées, il a évolué pour devenir l’homme qu’il est désormais. En effet, devoir s’exprimer oralement, communiquer, donner des conseils, tout cela l’a libéré. Il a travaillé sur sa posture, sa façon de transmettre son message et a ainsi gagné confiance en lui. Depuis, il s’ouvre à de nouvelles expériences et se découvre un peu plus chaque jour.
L’une d’elle, c’est son esprit d’entreprenariat. Celui-ci l’emmène à créer une start-up notamment, avec laquelle il développe actuellement un outil permettant aux entreprises de faire un recrutement efficace.
Son leitmotiv, c’est la connexion. Connecter les entrepreneurs à eux-mêmes, connecter les entrepreneurs entre eux. Il veut déévelopper un réseau mondial de leaders autours du potentiel humain, pour avancer ensemble vers un monde plus harmonieux ; mettre les technologies au services des innovations en neurosciences et explorer des possibilités inconnues ; contribuer à élever le niveau de conscience de chacun sur qui il est vraiment et la richesse du monde qui l’entoure… entre autres.
Sa vision du monde du travail est innovante : ce n’est pas à l’employé de s’adapter à son poste, mais c’est le poste qui doit être adapté à l’employé. Et pour rendre sa vision réaliste et réalisable, il met les moyens. Ses études d’abord, il les met brillamment en application. Les neurosciences, comme il le rappelle, sont un domaine extrêmement vaste puisqu’il s’agit de l’étude du système nerveux tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement. Cela va de l’échelle moléculaire jusqu’au niveau des organes comme le cerveau. Dans ce champ d’étude, des résultats sont récemment apparus : en s’appuyant sur la rédaction d’une personne, on peut désormais définir avec précision (qui dépend de la longueur de son écrit) ses traits de personnalité.
A l’aide de cette étude, il veut développer un outil lui permettant de réaliser sa vision. Déjà au service d’entreprises québecoises, il entend perfectionner encore et encore son outil. Les problématiques canadiennes sont en ce sens très intéressantes pour lui. En effet, l’emploi à Montréal a une particularité : il y a beaucoup d’opportunités pour une quantité relativement basse de candidats. Ainsi, lorsque les conditions imposées par une entreprise ne conviennent pas à un employé, celui-ci sera facilement enclin à partir. L’objectif de Raphael est donc de trouver des gens qui dans leur personnalité seront assez stable pour rester.
Ce projet en étant encore à ses débuts, Raphael garde une bonne dose de secret. En effet, le sachant féru de nouvelle technologie informatique, on imagine aisément qu’il associe à tout ceci une bonne dose d’intelligence artificielle (IA). Seul l’avenir nous le dira, ce qui est sûr, c’est que pour Raphael, celui-ci s’annonce radieux.