Depuis l’arrivée de la crise sanitaire, les entreprises du monde entier ont connu un certain bouleversement qui a impacté négativement sur leurs performances. Pour continuer à exister, les entreprises ont dû s’adapter tant bien que mal à un environnement commercial plus rigide. Dans cette situation bouleversante, le rendement est la principale équation à résoudre. Les systèmes de gestion des performances actuelles étant devenus obsolètes, les entreprises doivent inévitablement faire évoluer leurs méthodes pour survivre au Covid-19.
Il n’existe pas un modèle de gestion universelle dans le monde. Chaque entreprise définit donc les performances attendues en fonction de ses objectifs prioritaires. Dans ce sens, le moyen d’optimiser les résultats c’est de rapprocher les employés des objectifs en optant pour la flexibilité. Pour y arriver, il faut définir des objectifs agiles permettant aux employés de les intégrer et de les implémenter. Les dirigeants ont donc intérêt à prévoir des bonus ou des incentives pour ceux qui auront compris les nouveaux objectifs et qui les auront implémentés rapidement.
Les salariés seront alors plus motivés à effectuer un benchmark afin d’avoir l’impact le plus positif possible. Ainsi, une évaluation en milieu de travail doit rester sur des objectifs précis et assez pertinents pour que les performances de l’entreprise restent assez relevées. Notons que l’évaluation ne se fait pas de manière spontanée. Elle se tient sur une durée raisonnable, par exemple de manière trimestrielle ou annuelle. Elle se base sur quelques critères définis en fonction des besoins de l’organisation.
La communication récurrente et efficace garantit la réussite de la gestion du rendement. Elle permet de diriger le travail effectué par les salariés. D’un autre côté, elle permet d’établir une bonne relation professionnelle avec les gestionnaires et les collègues. La communication joue un rôle central dans la résilience d’une entreprise en temps de crise. Les dirigeants peuvent se servir des outils que sont la communication verbale et non verbale pour atteindre leurs objectifs
La prise de parole des dirigeants a gagné un sens encore plus significatif depuis quelques mois. Ils doivent être présents pour motiver les salariés dans le but d’avoir de meilleurs résultats. Le bon gestionnaire ne se limite pas seulement à faire des commentaires ou des remarques sur les manquements observés chez les employés. Pour résister à la crise pandemic, le leader doit adopter une posture communicante en relevant les bons points après son bilan. Il doit reconnaître les efforts consentis afin de booster le moral de ses troupes.
En plus, le manager a intérêt à opter pour le coaching de ses employés grâce à des conversations régulières. L’idée est d’inviter les collaborateurs à prendre conscience de l’impact de leur travail sur le développement et l’atteinte des objectifs de l’entreprise. C’est pourquoi chaque séance de coaching doit avoir un but précis et produire des résultats particuliers. Pour y arriver, les gestionnaires qui ne sont pas naturellement doués pour la discussion, doivent passer par une petite formation. Le but étant de développer la capacité à rassurer les salariés afin d’obtenir le meilleur rendement sur le long terme. Ils peuvent de ce fait développer les compétences linguistiques selon le cadre fixé par le CECR. Les conversations octroient un autre avantage aux dirigeants : gagner la confiance des employés.
La confiance est rudement mise à l’épreuve depuis le début de la crise sanitaire car les employés travaillent totalement à distance. L’inconvénient du télétravail c’est de ralentir les ardeurs des travailleurs. Et l’environnement du domicile ne facilite pas les choses. Un gestionnaire avisé doit alors maintenir des conversations fréquentes avec ses travailleurs. Il doit les motiver à rester mobilisés pour effectuer leurs tâches dans les délais.
Elle est tout aussi importante car elle détermine le niveau de motivation des employés. Les dirigeants doivent également faire attention à renvoyer une bonne image à travers leur communication non-verbale. Un leader qui sait lire les signes d’une communication verbale, saura à quel moment motiver son équipe. Voici quelques indices :
Si le confinement a forcé tout le monde à opter pour le télétravail, ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser aller. Si l’entreprise avait établi un dress code, il faut veiller à ce que les employés perpétuent cette habitude. Ils doivent mettre une tenue convenable pour assister aux téléconférences. Il est difficile de concevoir que lors d’une réunion, un dirigeant ou un autre collaborateur se présente avec un sweat. Cette communication non verbale aura pour effet de baisser la motivation de l’équipe. Les autres collaborateurs doivent donc soigner leur apparence.
Si le leader doit arborer un éclatant sourire lors d’une réunion par téléconférence visuelle, il doit montrer son dynamisme face aux employés. Sa posture droite doit inspirer les collaborateurs à rester motivés et actifs. La communication non verbale du corps peut dans ce cas montrer une mauvaise image si on reste affalé sur le siège
Le management d’une équipe en temps de crise est loin d’être une tâche facile. Les dirigeants doivent maintenir des résultats satisfaisants malgré de nombreux changements dus aux circonstances inattendues. Après avoir redéfini les objectifs, le leader doit adopter une communication rassurante pour pousser les employés à garder leur ardeur au travail.